Tuesday, 29 April 2014

4. Passages du Pays Basque intérieur - Crossings via the inland Pays Basque

INTRODUCTION

HISTOIRE DU RÉSEAU COMÈTE AU PAYS BASQUE INTÉRIEUR
HISTORY OF THE COMÈTE LINE IN INLAND PAYS BASQUE 

"Franco"
« Cette nuit-là, je suis devenu un peu Basque. C’est pourquoi en tant qu’homme et en tant que membre de Comète, cette période de ma vie de 16 mois, au bord de cette frontière m’ont profondément marqué.

J’ai connu beaucoup de Basques, et il s’est toujours créé entre nous un lien très fort si proche de l’amitié; j’ai découvert petit à petit les qualités extraordinaires de ce peuple, la fidélité à la parole, un courage proverbial, des vertus chrétiennes et communautaires.

Je pense qu’il y avait une « connaturalité » entre les Basques et l’esprit de Comète : nous ne pouvions pas ne pas faire « bon ménage » Tous ceux qui ont été en contact avec ce peuple de contrebandiers n’ont pu que l’aimer et l’admirer.. »

"That night, part of me became Basque. That is why as a man and as a member of Comète, this 16 month period of my life on the frontier affected me profoundly.

I have known many Basques and there has always been a strong bond of friendship between us. I gradually discovered the extraordinary qualities of these people: true to their word, with a legendary courage founded on Christian virtues and sense of community. 


I think there was a natural complicity between the Basques and the spirit of Comet: we had an instinctive unity. All those who were in contact with these smugglers could only stand back and regard them with great affection."


Déclaration de Jean François Nothomb dit « Franco » No 2 de Comète 
Remplaçant Andrée De Jongh «  Dédée » - c’est le responsable du passage de Larressore

Statement by Jean François Nothomb (aka "Franco"), the No 2 of Comète
He replaced Andrée De Jongh ("Dédée") - and founded the Larressore route.
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HOMMAGE AUX DERNIERS SURVIVANTS DU RESEAU COMETE AU PAYS BASQUE
TRIBUTE TO THE REMAINING MEMBERS OF THE COMETE LINE IN THE PAYS BASQUE

Janine De Greef, guide de Comète au Pays Basque.
Janine

Après plusieurs passages par la Bidassoa

- Voyages de Dax à l‘auberge Larre de Sutar à vélo avec Max Roger, Tante Go, le 13/10/1943 et le 24/10/ 1943;
- Voyages de Bordeaux, à l’auberge Larre en train, à vélo avec Max Roger, Tante Go, Denise Houget 1 fois le 16 / 11/ 1943.
- Voyage de l’auberge de Marthe Mendiara au rendez-vous de Larrressore à vélo, avec Max, Tante Go, Denise Houget 2 fois.

Janine De Greef, Comète guide in the Pays Basque.

In addition to having undertaken many crossings via the Bidassoa, she also made:

- Trips from Dax to the Auberge Larre, Sutar by bicycle with "Max" Roger & Tante Go on 13 Oct 43 & 24 Oct 43;
- Trip from Bordeaux to the Auberge Larre by train and bicycle with "Max" Roger, Tante Go & Denise Houget on 16 Nov 43;
- 2 trips from Marthe Mendiara's Auberge Larre to the rendez-vous at Larressore by bicycle, with "Max", Tante Go, Denise Houget.  
   
"Lulu"
Présenté avec une médaille 
après la guerre
Receiving a medal after the war
Lucienne Dassié dit « Lulu » 16 ans en 1943 fut arrêtée avec ses parents, elle fut emprisonnée et déportée au camp de Ravensbrück.. « Je me suis interdit de pleurer sauf quand je me suis regardée dans un miroir, je pesais 32 kg - les juifs leurs morts étaient programmés, plannifiés - nous, ils nous laissaient le choix de mourir au travail - il y avait des camps de la mort rapide et des camps de la mort lente..» 

Lucienne Dassié aka "Lulu", 16 yrs old in 1943, she was arrested with her parents, imprisoned and deported to Ravensbrück concentration camp.. "I forbade myself from crying except when I looked in a mirror. I weighed 32kg - the Jewish deaths were scheduled, planned - whereas for us, they gave us the choice of dying through overwork - there were camps for a quick death and camps for a slow death.
          
"Fifine"
Joséphine Castets dit « Fifine », 14 ans, fille de Kattalin Aguirre qui avec Florentino Goikoetchea furent les figures emblématiques de la filière de la Bidassoa. «Fifine» va apporter aux côtés de sa maman une valeur inestimable à l’organisation de la filière.

Joséphine Castets aka "Fifine", 14 yrs old, daughter of Kattalin Aguirre who together with Florentino Goikoetchea were the legendary figures of the "Bidassoa" route. "Fifine" provided invaluable assistance and support to her mother's organisation of this route.

"Julot"
Jules Mendiburu dit « Julot », 17 ans en 1940, est employé à la Mairie d’Anglet. Sous la couverture de François Dommain, Maire d’Anglet et grand patriote, il est affecté au bureau des troupes d’occupations. Il s’occupera du central téléphonique de la mairie, grâce auquel, il jouera un rôle capital dans les communications codées du Réseau.  

Jules Mendiburu aka "Julot", 17 years old in 1940, worked at the Anglet Town Hall. With the complicity of François Dommain, Mayor of Anglet and a great patriot, he was given a fake job in the office of the occupation troops. He also monitored the central telephone switchboard which allowed him to play a vital role in the distribution of coded messages for the Comète network.   
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LE CONTEXTE - BACKGROUND

En mai 1940, l’offensive allemande envahit la Belgique, la Hollande et le Luxembourg. Dans cette fulgurante avancée nazie, dite « la poche de Dunkerque », de nombreux aviateurs des Forces Alliés abattus par l’ennemie restent dispersés, cachés dans la zone franco-belge.

On 10th May 1940, the Germans struck west with a massive coordinated offensive against Belgium, the Netherlands and Luxembourg. The rapid German advance trapped many shot-down Allied aircrew outside the "Dunkirk pocket" and they remained scattered across the Franco-Belgian zone.  

Pendant ce temps, à Bruxelles, une jeune fille de 23 ans Andrée De Jongh, refusant d’admettre la déroute comme définitive, cherche la meilleure façon de s’opposer à l’envahisseur. La route de la côte belge, voie théoriquement la plus proche de la Grande Bretagne, était exclue en raison de la haute surveillance qu’y exerçaient les nazis. Restait comme alternative la route de Gibraltar et son choix se porta sur le Pays Basque. En effet, son compagnon Arnold Deppé avait été, pendant plusieurs années, ingénieur du son de la firme cinématographique Gaumont. Domicilié à Saint-Jean–de–Luz en 1928, il entra en relation avec les milieux locaux de la contrebande et durant la guerre civile, il passa clandestinement la frontière en diverses occasions.

During this period, the 23 yr old Andrée De Jongh refused to accept this crushing defeat as final and she decided that the only means available to her of opposing the occupying forces was to attempt to repatriate stranded Allied soldiers. The direct route from the Belgian coast to Great Britain was impractical due to the high level of surveillance exercised by the German military there. The only alternative solution was the much further southern route via Gibraltar that led through the Pays Basque. Fortunately, her friend Arnold Deppé had been a sound engineer for the Gaumont cinema firm in the Pays Basque for some years. Having lived at Saint-Jean-de-Luz since 1928, he had made contact with local smugglers and he had made several clandestine crossings of the frontier during the Spanish civil war.

Ainsi, sur près de 2000 km, entre Bruxelles et Gibraltar de 1940 à 1945 la ligne Comète fut créé, la plus importante chaînes des mouvements de Résistance à l’occupant allemand.

Thus, between Brussels and Gibraltar, a distance of some 2,000km, the Comète Line was created and it was arguably the most important evasion network as far as the Germans were concerned.

Objectif Bilbao – Madrid - Gibraltar – London

Michael Creswell
Sceptiques au début, Andrée De Jongh - “Dédée“ - sut convaincre les services secrets britanniques. Aidée de quelques contrebandiers, pour la traversée des Pyrénées, elle arriva à Bilbao accompagnée de deux aviateurs, démontrant ainsi que la « Dédée Line », devenant ensuite le Réseau Comète était réalisable. L’approche du Débarquement des Alliés, le temps nécessaires à la formation de deux ans pour tout nouvel aviateur, récupérer des aviateurs chevronnés, devint, pour les Forces Alliés et les Services Britanniques, une priorité absolue. Michael Creswell, (aka "Saturday") un jeune diplomate au service de l'ambassade britannique à Madrid, apporta tout son soutien à Dédée avec une seule réserve: que seule des aviateurs serait rapatrié. Afin que ce projet puisse être réalisé, des moyens financiers importants lui furent attribués.

When "Dédée" arrived at the British Consulate at Bilbao, the diplomats there were initially sceptical that she was who she claimed to be but, guided by some smugglers across the Pyrenees, once she delivered the first two aircrew evaders, their doubts were silenced. This feat proved that the "Dédée Line" (as it was known initially) was viable and thus was born the Réseau Comète. Bearing in mind that aircrew required up to two years of training, it was therefore vital to the war effort that shot-down Allied aircrew should be repatriated if at all possible. Michael Creswell (aka "Saturday"), a young diplomat serving at the British Embassy in Franco-ist Madrid, gave his complete support to Dédée and ensured that significant financial resources were made available to fund Comète with one proviso: that only valuable aircrew would be repatriated.      

Mais en même temps « Dédée » surnommée par son père « Petit cyclone » revendiqua et obtiendra pendant les opérations et après la Guerre une autonomie totale. L’engagement de l’interdiction à tout Etat de récupération, à quelque fin que ce soit.

Even so, while grateful for the funding, "Dédée" (known as the "Little Cyclone" by her father) was adamant that control of the network should not be surrendered and that it should, at all costs, remain a Belgian operation. 

« ETRE LIBRE POUR UN CHEMIN DE LA LIBERTÉ »
                                    
878 AVIATEURS FURENT « EVADÉS »,
1700 AGENTS OU OCCASIONNELS IMPLIQUÉS
700 MEMBRES POURCHASSÉS
286 MORTS DEPORTÉS EN CAMP DE CONCENTRATION
OU FUSILLÉS AU MONT VALÉRIEN A PARIS
ET AU TIR NATIONAL DE BRUXELLES.

878 Aviators evaded with Comète's help,
1700 full or part time helpers were involved,
700 members were "on the run",
286 deportees died in concentration camps
or were shot at Mont Valérien, Paris or 
at the Tir National, Brussels. 

L’arrivée à Bayonne ..

.. et à Biarritz
La Ligne de Larressore a été ouverte après celle de la Bidassoa à la suite d’arrestations sur dénonciations de membres actifs de Comète et de 3 aviateurs.

The Larressore route was opened as a consequence of the arrests, following a betrayal, at Bidegain Berri farm, Urrugne, of "Dédée", Frantxia Usandizaga, Juan Manuel Larburu and three RAF aircrew in January 1943.
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DRAME SUR LA BIDASSOA ET A BAYONNE 
DRAMA ON THE BIDASSOA AND AT BAYONNE

A la ferme Bidegain Berri à Urrugne

Andrée « Dédée » De Jongh - No 1 du Réseau Comète, fut arrêtée à Bidegain Berri, subissant 19 interrogatoires, emprisonnèe dans plusieurs prisons françaises, elle fut déportée aux camps de concentration de Ravensbrück et de Mauthausen. Elle en fut libérée le 22 Avril 1945 par la Croix Rouge.

Juste avant son arrestation Just before her arrest
Elle dut le fait d’être encore vivante, parce qu’au cours des interrogatoires, elle a affirmé aux allemands qu’elle avait créé le Réseau Comète ….ils ne l’ont jamais cru…!!   

Bidegain Berri farm, Urrugne 

Andrée « Dédée » De Jongh - No 1 in the Comète organisation, was arrested at Bidegain Berri farm on 15th January 1943 and endured 19 interrogations, and was imprisoned in numerous French prisons before finally being deported to the notorious concentration camps at Ravensbrück and Mauthausen. She was liberated by the Red Cross on 22nd April 1945. 


That she survived the interrogations she put down to the fact that even though she admitted to being the creator of the Comète Line, the Germans refused to believe her.


Frantxia Usandizaga, jeune veuve de 32 ans, avec 3 enfants (Mayie, Thérèse et Jean). Elle fut emprisonnée avec Lucienne Dassié et sa mère à Fresnes et au Fort de Romainville, antichambre des camps. Ne pensant qu’à ses enfants triste, abattue, elle priait et s'était fabriquée un petit chapelet avec des boulettes de mie de pain. Elle fut déportée et peu avant la défaite des Nazis, en Avril 1945, elle est morte au camp de concentration de Ravensbrück. Elle a été enterrée dans une fosse commune, signalée aujourd’hui par un mémorial.

Frantxia Usandizaga was a young 32 yr old widow, with 3 children (Mayie, Thérèse and Jean) who lived at Bidegain Berri farm near Urrugne. She was imprisoned together with Lucienne Dassié and her mother at Fresnes Prison and at Fort de Romainville in the outer Paris suburbs which operated as transit camps for the main concentration camps. Thinking only of her sad children, downhearted, she prayed and made herself a rosary out of pellets of bread. She was later deported to Ravensbrück where she died at Ravensbrück in April 1945. She was buried in a mass grave which today is marked by a memorial.

Juan Manuel Larburu, son valet de ferme, âgé de 31ans, fut emprisonné à Compiègne avec Jean Dassié, puis sera porté disparu en Mars 1944 en Allemagne; il est vraisemblablement mort au camp de concentration de Buchenwald.

Frantxia's farm hand Juan Manuel Larburu, aged 31 yrs old, was initially imprisoned at Compiègne with Jean Dassié but he went missing in March 1944 in Germany and it is believed that he died at Buchenwald.  

FS Stan Hope
Sgt Bill Greaves
Sgt George Ross

Les trois aviateurs RAF (FS Stan Hope et Sgts George Ross & Bill Greaves) ont été faits prisonniers de guerre.

The three RAF aircrew arrested at Bidegain Berri farm (FS Stan Hope and Sgts George Ross & Bill Greaves) became Prisoners of War (POWs).   


Alejandro Elizalde Iribarren. A partir de mars 1942 Alejandro Elizalde Iribarren entra en relation avec « Tante Go ». Il établissait les contacts de la ligne dans la zone frontalière, et s’occupait des logements des « évadés ». Réfugié basque, exilé, il trouva un emploi de chauffeur à Saint Jean de Luz à côté du café « Prado ». Il fut dénoncé par les services franquistes aux autorités nazis.

Arrêté le 13 Juillet 1943 au même café « Prado », il fut interné à la citadelle de Bayonne, à Fresnes et à Compiègne. Il sera déporté en Allemagne dans plusieurs camps de concentration dont celui de Mauthausen. Libéré par les américains le 6 Mai 1945, il ne pesait que 45kgs. Il souffrait de graves lésions pulmonaires dues à son internement. Très malade, il retardera son entrée au sanatorium " Les Terrasses " de Cambo les Bains. Il attendait la visite de sa famille qu'il n'avait pas vu depuis 1936 et qui devait passer clandestinement la frontière pour venir le voir.  Il décédera (52 ans) à Cambo au sanatorium de Marienia des suites de sa détention le 23 Novembre 1946. Les autorités Basques et Françaises assistèrent à ses obsèques.

Alejandro Elizalde Iribarren. Alejandro Elizalde Iribarren made contact with "Tante Go" from March 1942. He set up contacts for the line in the frontier zone and he took care of finding lodgings for the evaders. An exiled Basque refugee, he found a job as a driver near the café "Prado" in Saint-Jean-de-Luz. He was denounced by the Francoist authorities to the Nazi security forces.

Alejandro Elizalde Iribarren, Maritxu, Ambrosio San Vicente,
Martín Hurtado de Saracho & Florentino Goikoetxea
He was arrested at the same café "Prado" on 13th July 1943 and initially he was interned in the Bayonne citadel before being moved north to Fresnes and Compiègne. He was later deported to Germany where he was imprisoned in several concentration camps including Mauthausen. At his release by the US on 6th May, 1945, he weighed only 45kgs and he was suffering from severe lung damage due to his confinement. His entry into the sanatorium "Les Terrasses", Cambo les Bains was delayed due to his ill health. He was expecting a visit from his family whom he had not seen since 1936 and who must pass clandestinely over the border to see him. He died aged 52 at the sanatorium "Marienia" in Cambo on 23rd November 1946 as a result of his detention. His funeral was attended by Basques and French authorities.    

La famille Dassié

Dans la nuit du 10 au 11 Mars 1943 les Dassié dorment dans leur maison « Bichta Ederra », sur la route de Saint-Pierre-d’Irube. Alors que le petit Jean (aujourd’hui Président «Les Amis du Réseau Comète») sera laissé dans la maison, sous ses yeux, son père Edouard, sa mère Cyprienne et Lucienne âgée de 16 ans, sont arrêtés et conduits à la villa Chagrin de Bayonne. Libéré vivant du camp de déportation de Buchenwald, Edouard Dassié gravement malade, ne survivra que quelques jours. Il décèdera le 20 Mai 1945 à l’hôpital de la Salpétrière à Paris. Son épouse, déportée à Ravensbrück avec sa fille Lulu, elle, survivra deux ans, décédant à Bayonne le 7 Septembre 1947.

On the night of 10/11th March 1943, the Dassié family were asleep in the family home «Bichta Ederra», on the road to Saint-Pierre-d'Irube. Gestapo cars pulled up outside at 5am and the GFP (police) entered the house. As young Jean (today the president of «Les amis du réseau Comète»looked on, his father Edouard, his mother Cyprienne and his 16 yr old sister Lucienne were arrested and taken away to the "Villa Chagrin" (the prison) at Bayonne and later deported to Germany. Released barely alive from Buchenwald at the end of the war, Edouard Dassié was in extremely poor health and he died at Salpetriere Hospital in Paris very shortly after his return on 20th May 1945. Cyprienne, his wife, was deported to Ravensbrück together with her daughter and, on returning to France after the war, she died in Bayonne on 7th September 1947 of complications arising from the treatment received during her captivity.      

La famille Lapeyre

Le 11 Mars (le même jour) les allemands entrent au 3, Rue Bernadou (devant les halles actuelles de Bayonne) et s’emparent du couple Dicharry. C’est une erreur les allemands se sont trompés d’étage. Libérés, ils raconteront aux Lapeyre que les aviateurs arrêtés ne les ont pas reconnus. Réalisant le danger Robert et Yvonne Lapeyre (à droite) passent en Espagne et rejoignent Londres. Ils travailleront avec le Colonel Remy à la préparation du plan «Sussex» en vue du débarquement des Forces Alliés. 

At the same time as the Dassié family were arrested, the German police entered 3, Rue Bernadou (at the side of the covered market in Bayonne) and mistakenly arrested Mr & Mrs Dicharry who lived in an apartment on the floor above the Lapeyres. Once freed, they informed the Lapeyres that the arrested aviators had not recognised them. Realising they'd had a narrow escape, Robert and Yvonne Lapeyre crossed the mountains into Spain and made their way to London where they worked with Colonel Rémy on the "Sussex" plan in preparation for the Allied landing.

Le 25 Mars 1943 tous les membres du Réseau Comète arrêtés à Bayonne et à Urrugne sont conduits solidement escortés à la gare de Bayonne. Tous sont installés dans un wagon spécial à destination de Paris.

On 25th March 1943, all the members of the Comète network who had been arrested at Bayonne and Urrugne were led under heavily armed escort to the railway station at Bayonne where they were placed in a special carriage destined for Paris.   

René et Faustina Gachy, (Bar Chez Gachy, Place Saint André, aujourd'hui "le Guernika", à Bayonne)

Bar / Restaurant Gachy (années1950s)
(Photo aimablement fournie par
Mme 
Carole Duvigneau/Stoupérianou)
René Gachy, né le 5 Juin 1898, 5 rue des Lisses à Bayonne, était marié à Faustina Palenzuela, originaire d'Irún en Espagne, réfugiée en France en 1936 au moment de l’occupation de la ville frontière par les troupes franquistes. Avec sa soeur Julia et ses parents, elle était internée au camp du Polo, à Beyris. C'est là que René, qui était veuf, fit sa connaissance. Il l'épousa, et le reste de la famille vint vivre avec eux. Le couple avait deux enfants, Fernand et Robert.

Le restaurant Gachy, tenu par Faustina et Julia, était fréquenté depuis 1939 par de nombreux réfugiés républicains.

Arrivant à la gare de Bayonne, les aviateurs alliés du Réseau Comète surnommés "les enfants" ou "les colis" sont accompagnés au restaurant Gachy pour déjeuner. Ils ne seront pas cantonnés dans une salle annexe. Ils mangeront avec la  clientèle habituelle. C'est un coup de bluff raisonné de René Gachy, partant du principe que les Allemands, imbus de leur infaillibilité policière, ne sauraient imaginer que des ennemis consomment parmi eux. René Gachy, engagé en 1914 à 16 ans, croix de guerre à 17 ans, a gardé ce même courage tranquille face au danger.

Mr et Mme Gachy (au centre)
Le restaurant fournissait les repas pour certains prisonniers du Château-Neuf, et Faustina a l'habitude de pénétrer à l'intérieur de la prison pour les livrer.

Son bar  est situé en face de cette caserne qui servait de prison dans laquelle a été incarcérée pour une courte durée Andrée De Jongh ( créatrice du Réseau Comète ) après son arrestation en Janvier 1943.

Dans la salle de ce bar fut échafaudé un plan d'évasion avec Fernand De Greef et Jean Dassié qui invitaient les gardiens à boire. Malheureusement ce plan d'évasion ne fut pas réalisé car elle fut transferée à la Maison d'Arrêt (Villa Chagrin) à Bayonne.

René Gachy, born on 5th June 1898 and living at 5 rue des Lisses, Bayonne, was married to Faustina Palenzuela, from Irún, Spain. Her family had taken refuge in France in 1936 after Irún had been overrun and occupied by Francoist forces. Together with her parents and her sister Julia, she was interned in the Polo Camp at Beyris, Bayonne. It was there that she met widower René. They subsequently married and lived together with the rest of the family. They had 2 children, Fernand and Robert. 

Faustina and Julia managed the restaurant Gachy which, from 1939, was popular with many Republican refugees. 

From 1941 onwards, evading aircrew (referred to as "the children" or "parcels") would arrive at Bayonne railway station and, accompanied by their Comète helpers, they would walk to the restaurant Chez Gachy (above left - today it's the bar Guernika) for lunch. Fortunately, René Gachy, who had enlisted in the army in 1914 when 16 years old, and had been awarded the Croix de Guerre at 17, had not lost his courage when faced with danger. Rather than seating the airmen in an adjoining dining room - which might have aroused suspicion - the Gachys took the calculated risk of seating the Allied aircrew in the same dining room as German soldiers from the barracks (now a prison) opposite, even at the same table, knowing that the Germans would never ever imagine that their close neighbours were in fact aircrew on the run. 

The restaurant also supplied meals for certain inmates of the Château-Neuf, and Faustina regularly went inside the prison to deliver them. 

The restaurant was conveniently situated directly opposite the Château-Neuf prison in which Andrée De Jongh (founder of the Comet Line) was incarcerated briefly following her arrest in January 1943. Fernand De Greef and Jean Dassié started putting together an escape plan in the bar of Chez Gachy after pumping some guards for information over a few drinks. Unfortunately, Dédée was quickly transferred to the main prison in Bayonne known as the "Villa Chagrin" before the escape plan came to fruition. 

La ligne de la Bidassoa démantelée, c’est ainsi que fut ouverte 4 nouvelles voies:

BIDARRAY 1 PASSAGE

LARRESSORE - ESPELETTE 20 PASSAGES

SOURAïDE - DANTXARIA  10 PASSAGES

SARE 3 PASSAGES


The route via the Bidassoa was therefore out of operation and this led to the opening up of 4 new inland routes:


BIDARRAY with 1 crossing

LARRESSORE - ESPELETTE with 20 crossings

SOURAïDE - DANTXARIA with 10 crossings

SARE with 3 crossings

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LES  4 PASSAGES DANS L'ORDRE DE PRESENTATION:
THE 4 CROSSINGS IN CHRONOLOGICAL ORDER: 

BIDARRAY AVEC 1 PASSAGE

Passage de Bidarray - Bidarray crossing

Martin Orhatégaray
Maison Erripa
Si 2 passages (dont 1 de reconnaissance) se déroulèrent par cette zone, ce fut le passeur Martin Orhatégaray de la maison Erripa du quartier Haïzarte avec Jean François Nothomb et Jean Elizondo qui  accompagnèrent les quatre évadés avec « Be » Johnson.

Le 6 Février 1943 - Reconnaissance du parcours par Jean François Nothomb et Jean Elizondo .

Le 14 Février 1943 - Passage de Jean François Nothomb et «Be» Johnson avec le guide Martin Orhatégaray:

Albert Greindl, (Bel), Lieutenant de réserve. (frère de Jean)
Lt John W Spence, (USAAF), navigateur, Boeing B-17G, 41-24603, BN-Y, «Green Hornet»
T/Sgt Sydney Devers, (USAAF), mitrailleur dorsale, Boeing B-17G, 41-24603, BN-Y, «Green Hornet»
FS J Barry Chaster, (RCAF), pilote, Avro Lancaster Mk I, W4134, EM-U


Bidarray
Two passages (the first of which was a reconnaissance) took place in the area. The reconnaissance was undertaken guided by Martin Orhatégaray, from "Erripa" from the Haïzarte quarter of Bidarray, with "Franco" and the second group which included 4 evaders, was led by "Franco", with the guide Martin Orhatégaray, accompanied by "Be" Johnson. 

6th February 1943 - Reconnaissance of the route by Jean François Nothomb and Jean Elizondo. 


14th February 1943 - Passage of Jean François Nothomb with "Be" Johnson and accompanied by the guide Martin Orhatégaray.



Passage de Bidarray
                                                                                    
Guides: Jean François Nothomb "Franco", Jean Elizondo, Martin Orhatégaray
                                                                          
Maison Erripa - Venta Xumus (seul traçé retenu ici). Puis 3 hypothèses de passages:-             

1. Via vallée d'Aritzacun - Inabideko Borda - village abandonné - Col des Veaux - Jauriko Borda Urdax.

2. Vallée d'Urizate - ferme chez Marisco à  Bidegorrieta - Erratzu - Elizondo

3. Direct Pied du col d'Ispéguy - Mortalaneko Borda - Erratzu

From the Martin Orhatégaray's house "Erripa" to Venta Xumus (route indicated in red below) following which there were several options open to them for the rest of the crossing into Spain:

1. Via vallée d'Aritzacun - Inabideko Borda - abandoned village - Col des Veaux - Jauriko Borda, Urdax;

2. Vallée d'Urizate - Marisco's farm at Bidegorrieta - Erratzu - Elizondo.

3. Direct to the foot of the Col d'Ispéguy - Mortalaneko Borda - Erratzu.


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LARRESSORE - ESPELETTE AVEC 20 PASSAGES
THE 20 CROSSINGS OF LARRESSORE - ESPELETTE   

En l’absence d’Andrée De Jongh, la filière dite de «Larressore» fut organisée par Jean François Nothomb, No 2 du réseau Comète, et Pierre Elhorga, époux de Marie Elhorga, directrice de l’Ecole d’Anglet Sutar où ils habitaient.

In the enforced absence of Andrée De Jongh, a new inland route - known as "Larressore" - was pioneered by Jean François Nothomb, No 2 in the Comète Line, and Pierre Elhorga. 

Pierre Elhorga, « ancien douanier » à la retraite, avait déjà été un ancien responsable du Réseau Castille, un Réseau Républicain Basque, qui luttait contre le franquisme. Né à Espelette en 1897, il est réformé à 100% après la guerre de 1914 – 1918. Il est domicilié à l’école de Sutar à Anglet, à 500 mètres de l’auberge Larre de Marthe Mendiara. Son épouse y est directrice de l’école. Il rencontra Fernand De Greef en 1940, à la mairie d’Anglet à l’occasion d’une réception du maire François Dommain. Enrôlé par Andrée De Jongh pour d’abord aider au ravitaillement des évadés, il fut chargé de trouver des passeurs pour 3 futures filières. 

Pierre Elhorga, a retired Customs official, had previously been involved in the organisation of the Castille Network, a Republican Basque network, that fought against Francoism. Born at Espelette in 1897, following the Great War (1914-18) he was declared 100% unfit and was exempted from any further military service. Together with his wife Marie, he lived at the schoolhouse where Marie was the headmistress at Sutar, 500m from Marthe Mendiara's Auberge Larre. He met Fernand De Greef in 1940 at Anglet Town Hall on the occasion of a reception provided by Mayor François Dommain. Enlisted by Andrée De Jongh initially to provide food supplies for the evaders, he was later tasked with finding "passeurs" (guides) for three future clandestine routes.    

Pierre Elhorga est du groupe qui conçut une évasion pour Andrée De Jongh de la prison nommée « la Villa Chagrin » à Bayonne, avec Jean François Nothomb, Rémy Larre et Edouard Dassié depuis le restaurant de Marthe Mendiara. 

Pierre Elhorga was part of the group that developed an escape plan designed to release Andrée De Jongh from the "Villa Chagrin" prison at Bayonne; others included Jean François Nothomb, Rémy Larre and Edouard Dassié.

Il recruta ses passeurs, des contrebandiers, « des travailleurs de la nuit », pour leurs parfaites  connaissances de la montagne, leurs fiabilités, des hommes sûrs et discrets.    

Due to his local knowledge as a customs official, he was able to recruit passeurs from the ranks of smugglers, the so-called "night workers" - all well-known for their ease in negotiating the mountains at night, their reliability and, perhaps crucially, their ability to keep silent. 
"Max" Roger, Tante Go et 2 aviateurs
Auberge Larre
Marthe Mendiara
Les aviateurs arrivant à vélo depuis la gare de Dax, c’est à Jeanne Marthe Mendiara–Villenave « Sophie » de l’Auberge Larre située à 500m de l’Ecole, sur la route de Cambo, que Pierre Elhorga demanda d’héberger dans son grenier et la cave, tous les aviateurs. Ce, sous le nez et à la barbe des allemands qui consommaient dans son auberge. Née en novembre 1905 à Saint Martin De Hinx (Les Landes), elle est l’épouse de Félix Antonio Mendiara, né à San Sébastien en novembre 1903, qui est prisonnier de guerre en Allemagne. Au total, 152 aviateurs ont séjourné à l'Auberge Larre. (Confirmé par Mme Saldias, le 4 juin 2014)    

La cave telle qu'elle est 
aujourd'hui..
The cellar as it is today..
.. avec son escaliers
historique
.. with its historic steps
Born in November 1905 in Saint Martin de Hinx (Les Landes), Marthe Mendiara (aka "Sophie") was married to Félix Antonio Mendiara (born in November 1903 in San Sebastian), and who was, at the time, a prisoner of war in Germany. Marthe ran the Auberge Larre, just 2-3 minutes walk downhill from the Mme Elhorga's village school on the outskirts of Anglet on the old road to Cambo. One day she was asked by Pierre Elhorga if she could possibly accommodate a few evading aircrew in her attic and her cellar. The evaders would arrive on bicycles when it was safe to do so (to avoid the German soldiers who regularly ate at the Auberge), having ridden down from Dax railway station (about 60km to the north east). She agreed and, over the course of the coming months, "a few" turned into 152 aircrew! (Confirmed by Mme Saldias, 4th Juin 2014)         

Christianne Etchessahar épouse Saldias habitait à Anglet–Sutar à 20 mètres du bar restaurant de sa tante Marthe Mendiara: 

« Je suis allée en classe avec Madame Elhorga, j’en garde un grand souvenir, une femme extraordinaire. Nous chantions en classe la Marseillaise et elle nous a appris le refrain de l’hymne anglais. En 1943, j’avais 14 ans, je voyais dans le couloir du restaurant des hommes à qui je disais bonjour. Ces derniers se cachaient dans la cave, ils disposaient à l’étage de 5 chambres.
 »

« Pour nourrir toutes ces personnes, ma tante m’envoyait à vélo chercher de gros pains à la boulangerie Lembeye d’Arcangues où le commis Louis Goujon mettait des messages à l’intérieur de certains pains, des messages destinés aux passeurs. Nous avions un code avec ma tante Marthe; si une ficelle pendait à la fenêtre, je pouvais entrer dans le restaurant. Dans le cas contraire, cela signifiait qu’il y avait du monde qu’il fallait rester discret, ma tante me disait: « tu ne dois rien dire de ce que tu vois ici ! »

« Je garde un souvenir précis d’un Américain, je pense qu’il s’appelait Morrock ou un nom comme ça, car il parlait français. En 1946, il enseignait à l’université américaine de Biarritz où il fit la connaissance d’une jeune fille de Poitiers qu’il épousa. Sa noce toute simple eut lieu chez Marthe. »

Joseph Miral
« Devant chez ma tante, j'ai vu des aviateurs monter dans les bus de Miral. Joseph Miral appartenait à la ligne d'évasion Leclerc il transporta des centaines de fugitifs, et parmi eux, les aviateurs de Comète, au péril de sa vie, des siens, de son entreprise; au milieu des allemands, il présentait  les évadés, comme des membres de sa famille.. »

La minoterie Arki
La minoterie Arki d’Ustaritz, les boulangers locaux ont participé activement à la communication entre les différents membres du Comète. En particulier, le rôle très important de Martin (Mattin) Garat boulanger à Larressore, qui récupérait les vélos au Pont du Diable près de «Mandochineko–Borda», et les ramener à Bayonne chez Henri Claverie, un mécanicien de la rue Tour de Sault. 

Christiane Saldias née Etchessahar lived at Anglet Sutar, 20 meters from her aunt Marthe Mendiara's Auberge Larre:

"I was in the class of Madame Elhorga and I have a fond memory of her - an extraordinary woman. We sang the "Marseillaise" in class and she taught us the English national anthem. In 1943, when I was 14, I said hello to some men in the hallway of the restaurant. They'd been hiding in the cellar and they stayed in 5 rooms upstairs.   


In order to feed all these people, my aunt would send me out to buy big loaves from the Lembeye bakers at Arcangues where Louis Goujon, an assistant, would put messages inside some of the loaves - messages for the smugglers. We had a code with my aunt Marthe - if there was a red cord hanging in the window, I could enter the restaurant. Otherwise, this meant that there were people in there that I had to watch out for. My aunt told me: "You must never say anything about what you see here.."   


I remember one American very clearly: I think his name was Morrock - or something very similar - because he could speak French. In 1946, he taught at the American University at Biarritz where he met a girl from Poitiers whom he married. The simple wedding took place at Marthe's.


In front of my aunt's house, I saw airmen boarding Miral's buses. Joseph Miral belonged to the Leclerc escape line and he carried hundreds of fugitives, including Allied aircrew being helped by Comète, at great risk to his life, his family, his business; to the German passengers on his bus he explained the airmen's presence as members of his family.." 

Local bakers supplied by the Arki mill at Ustaritz actively participated in the communication between the various members of Comète. In particular, Martin (Mattin) Garat, a baker from Larressore, recovered the bicycles left by the evaders at the Pont du Diable (Devil's Bridge) near "Mandochineko Borda" (a safe barn) and returned them to Henri Claverie, a mechanic in the Rue Tour de Sault in Bayonne.    


Elvire ( « Tante Go » ) et Fernand ( « L’Oncle » ) De Greef 

L’expérience moyenne d’exercice dans « La Ligne » était estimée à six mois. Certains cependant auront été « brûlés » ou arrêtés bien avant et d’autres n’auront guère eu le temps d’agir bien davantage. Le couple Elvire et Fernand De Greef depuis la villa « Voisin » située près de la place Lamothe à Anglet font toutefois ici exception: entrés dans le Réseau dès l’été 1941, ils poursuivront leur activité clandestine jusqu’ à la Libération. « Tante Go » fut la responsable du secteur sud du Réseau Comète. Chef incontestée, elle fut la principale organisatrice de la traversée des Pyrénées d’août 1941 à Juillet 1944. Elle coordonnera ses équipes autour des Dassié et Lapeyre à Bayonne, de Kattalin Aguirre sur Saint-Jean-de-Luz et Ciboure. Quant à son groupe d’Anglet, il sera efficacement structuré, en lien étroit avec son mari Fernand De Greef. Parlant l’allemand, il est interprète à la mairie d’Anglet et par conséquent chargé des relations avec l’occupant. Une place de choix pour être informé des actions menées par les allemands. Leurs fils Freddy, expert dans la fabrication des faux papiers travaillait à ses côtés. Janine, leur fille cadette, accompagnait souvent sa mère à Bayonne ou Bordeaux afin d’y accueillir les fugitifs arrivés par train.

On average, Comète helpers could expect to be arrested after only 6 months. Some didn't last that long, and those that did had scant time to provide useful service before they too were arrested. One couple were a notable exception however: Fernand (aka "Uncle") and Elvire De Greef (aka "Tante Go") entered the network in mid '41 and operated from the "Villa Voisin" near the Place Lamothe, Anglet from where they continued their clandestine activity until the Liberation. "Tante Go" was the undisputed head of the southern sector of the Comète network and was the principal organiser of the mountain crossings from August 1941 to July 1944. She coordinated teams around the Dassié and Lapeyre families in Bayonne and with Kattalin Aguirre in Saint-Jean-de-Luz and Ciboure. The Anglet group was structured very effectively with her husband Fernand, a fluent German speaker, who acted as an interpreter at Anglet Town Hall and therefore had responsibility as an intermediary with the occupying forces. This was an ideal position to find out in advance what actions the Germans were planning. Their son Freddy was also an expert at producing fake documents and he worked at his father's side. The couple's younger daughter Janine often accompanied her mother to Bayonne and Bordeaux to act as "cover" when meeting the evaders arriving there by train.       

La Mairie d'Anglet - Anglet Town Hall

Le maire François Dommain, patriote destitué par Vichy, avant son arrestation et sa mise en prison fut d’un précieux soutien à l’organisation. Madame Lagneau et Simone Dommain, ses deux filles ont aussi fidèlement épaulé « Tante Go ». Véronique Mendiburu, la soeur de Jules employée elle aussi à la mairie et Léontine Danglade et son épicerie de la place Lamothe, située entre la mairie et la villa Voisin de « Tante Go » prêteront main forte dans l’hébergement, la fabrication, la circulation des faux papiers, les messages et le ravitaillement alimentaire.

Récemment la municipalité d’Anglet vient de rendre hommage à François Dommain et les membres du Réseau Comète en apposant une plaque commémorative sur le dernier ouvrage neuf routier dit « pont des cinq cantons » sur le « B A B ».

Before Mayor François Dommain was dismissed by Vichy, arrested and jailed, he had been a source of valuable support to the organisation. His daughters Simone and Lagneau also provided "Tante Go" with sterling service. Others who helped included Véronique (the daughter of Jules Mendiburu) who also worked at the Town Hall and together with Léontine Danglade from her grocers shop at the Place Lamothe, situated between the Town Hall and the "Villa Voisin" lent a hand with accommodation and the production and circulation of false papers, the passing of messages and food supply. The municipality of Anglet recently paid tribute to François Dommain and members of the Comète network by placing a plaque at the « 5 Cantons bridge » on the « B A B » (a main local thoroughfare).   

La Gendarmerie du Quartier Sutar à Anglet

Capitaine Jean Chalvidan
La gendarmerie de Saint Pierre d’Irube a compétence sur le carrefour Sutar situé entre l’auberge Larre de Marthe Mendiara « Sophie » et l’école où demeurait Pierre Elhorga et son épouse. Un soir, un groupe d’aviateurs pédale dans l’obscurité à l’exception de Jean François Nothomb « Franco » placé en tête qui seul conserve un lumignon arrière allumé. Ils sont interceptés par la gendarmerie pour défaut d’éclairage. Pierre Elhorga intervient et dévoile l’identité des contrevenants. Aussitôt il est convenu que la brigade, constituée entre autre des gendarmes Prosper Vidal  et Marcel Vigier (à gauche) désormais avertie des dates de passage sécurisera le trajet de ces précieux cyclistes. Cela avec l’accord du Capitaine Jean Chalvidan, un jeune et brillant officier qui les dirige. Mais ce jeune chef mourra dans les combats de la Libération à Paris le 22 Août ‘44, au volant d’une camionnette chargée d’armes avec laquelle il força trois barrages SS.

The Gendarmerie in the Sutar district of Anglet

Among other responsibilities, the gendarmerie at Saint-Pierre d'Irube on the outskirts of Bayonne had jurisdiction over the nearby crossroads that lay between Marthe Mendiara's Auberge Larre and the school where the Elhorgas lived. One evening, a 'snake' of airmen on bikes arrived at the crossroads led by Jean François Nothomb "Franco" - and Franco's bike was the only one equipped with lights - and that was just a rear light.. A gendarme stepped out into the road to stop them. Fortunately, Pierre Elhorga was alert to the danger and intervened rapidly, revealing the identity of the "offenders" to the gendarmes. It was agreed between Pierre and Capitaine Jean Chalvidan that the timing of all future movements would be disclosed to the gendarmes, notably to Prosper Vidal and Marcel Vigier, who would ensure that the cyclists had safe passage. A brilliant young officer, Capitaine Chalvidan was later to be killed during the liberation of Paris on 22nd August 1944, while he attempted to drive a truck laden with weapons through 3 SS roadblocks.    

La famille Houget

"Franco", les Houget et 
Philippe de Liederkerke
Depuis 1940, Magda et Fernand Houget jouèrent un rôle énorme d’aide aux milliers de réfugiés arrivant au Pays Basque. D’un grand soutien pour Jean François Nothomb « Franco », industriels, ils ont des relations dans le monde des affaires. Leur fille Denise fût au côté de J F Nothomb ("Franco") très précieuse en particulier sur le parcours de Larresssore – Espelette. Depuis Bordeaux dans le train avec la complicité des Résistants cheminots ou depuis Dax à vélo elle accompagne régulièrement les aviateurs jusqu’ à l’auberge de Marthe Mendiara à Anglet Sutar.

The Houget family

Denise Houget
Fernand and Magda Houget played a huge role in the humanitarian task of looking after the thousands of refugees who arrived in the Pays Basque. Providers of some much-needed support to "Franco", the Houget family were well-connected industrialists who had many contacts in the world of business. Their daughter Denise was active with "Franco" where she was particularly useful on the Larressore - Espelette route. She regularly accompanied airmen on the rail journey from Bordeaux, with sympathetic railway workers turning a blind eye to her activities, as well as frequent cycle rides with the aircrew from Dax to Marthe Mendiara's Auberge Larre.

Marcel Roger « Max »

« Franco » fut arrêté le18 Juin 1944. Il survécut à plusieurs camps Nazis. Marcel Roger « Max » le remplacera dans le Sud, homme de liaison entre le nord et le sud pour qui « Franco » avait pleine confiance. Après la guerre il partit en Indochine où il décéda.

"Franco" himself was finally arrested on 18th June 1944 and he managed to survive several camps. Marcel Roger, aka "Max", enjoyed Franco's complete confidence and he therefore replaced him and acted as the liaison between Comète north and south. After the war, he left for Indo-China where he died.


Passage de Larressore (première jour) - Larressore crossing (Day 1)
  • 1ère étape, de chez Marthe Mendiarra qui tenait l’Auberge Larre d’Anglet Sutar – à la bergerie inhabitée Mandochineko Borda, près du « Pont du Diable » à Larressore :
  • First leg: from Marthe Mendiara's Auberge Larre to the remote sheep barn known as "Mandochineko Borda" near the "Devil's Bridge" outside Larressore.



Guides: Jean François Nothomb ("Franco"), Pierre Elhorga, Denise Houget, "Max" Roger.

De l'auberge Larre de Marthe Mendiara, Anglet Sutar à Mandochineko Borda à Larressore (Pont du Diable): à 300m de l'Ecole de Sutar - ancienne route de Cambo - Nive Chemin de halage - Hérauritz - Four à chaux - Lavoir  rénovée - Guadeloupe - Ustaritz bourg - Collège St François Xavier - D932 sur 200m - Larressore Vieux Moulin chez Maya - remontée du Latxa (bois, prairie) - Pont du Diable - Bergerie Peyo Andueza - Mandochineko Borda.

From Marthe Mendiara's Auberge Larre, Anglet Sutar to Mandochineko Borda, Larressore (Devil's Bridge): after 300m from the school at Sutar, take the old road to Cambo, follow the towpath along the Nive as far as Hérauritz, turning right at the chalk oven, past the restored washing place, Guadeloupe, through Ustaritz, Saint François Xavier College, follow the D932 for 200m, past the old mill known as "Chez Maya" at Larressore, climb to Latxa (woods, meadows), Pont du Diable, past Peyo Andueza's bergerie, arrive at Mandochineko Borda.


Four à chaux - chalk oven
Lavoir rénovée - restored former communal washing place
Mandochineko Borda

Passage de Larressore (2e jour) - Larressore crossing (2nd day)
  • 2 ème étape, depuis Mandochineko Borda jusqu’à Jauriko Borda à Urdax Navarra (derrière la Venta Burkaitz), sur la carte IGN bornes frontières (mugaris) No 75 et 76.
  • 2nd leg: from Mandochineko Borda as far as Jauriko Borda near Urdax, Navarre in Spain (behind the Venta Burkaitz), on the IGN map near the frontier markers (mugaris in Basque) Nos 75 & 76.
Mieux en plein écran.. Best in full screen:

Guides: Pierre Etchegoyen - "Battita" et "Piarres" Aguerre - Jean Elizondo
              
Espelette Fronton Bassebourre - flanc du Mondarain - Gaineko Borda - Zuharateko Lepoa - Ituingo Borda - ihi Lepo (col du jonc) Jauriko Borda Urdax - Navarra

Jauregiko Borda aujourd'hui - today
Xan Mihura
Là, ils étaient pris en charge par le propriétaire Xan Mihura qui les conduisait jusqu’à Erratzu, Bozate, Elizondo, Maya del Bastan. Parfois il les accompagnait jusqu’à la ferme « Mortaleneko Borda » située au pied du col d’Ispéguy.

Once there, they were looked after by the owner, Xan Mihura, who led them as far as Erratzu, Bozate, Elizondo, Maya del Bastan. Occasionally he led them as far as "Mortaleneko Borda", another remote farm located at the foot of the Col d'Ispéguy.

Mortaleneko Borda 
Ensuite, ils prenaient le train (Vera de Bidasoa – Irun ), en prenant aussi la ligne du tramway Irun – Saint Sébastien. Ils pouvaient aussi être pris en charge immédiatement par les véhicules officiels du Consulat Britannique de Bilbao, étant eux, munis de laisser passer.

From there, they would either take the local train (Vera de Bidasoa - Irun), followed by the tram from Irun to San Sebastian or, the safer option, which was a diplomatic vehicle from the British Consulate at Bilbao which enjoyed immunity from checks.
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Passage de Jauriko Borda, Urdax, Navarre (chez Xan Mihura) à Mortaleneko Borda (pied du Col d' Ispéguy) 
  • Piste de Burkaitz - Gorramendi – Gorramakil - Table d'orientation - Plongée vers Mortaleneko Borda - Pied du col d'Ispéguy - Erratzu
Crossing from Xan Mihura's Jauriko Borda, UrdaxNavarre to Mortaleneko Borda (at the foot of the Col d'Ispéguy)
  • Track from Burkaitz - Gorramendi – Gorramakil - Orientation table - descent to Mortaleneko Borda - Foot of the Col d'Ispéguy - Erratzu



LES QUATRE PASSEURS D'ESPELETTE THE FOUR PASSEURS OF ESPELETTE

83 aviateurs (« Colis ») ont été accompagnés mais aussi Jean François Nothomb « Franco » No 2 de Comète et Denise Houget (passages sans aucun incident).

83 aircrew (known as "parcels") successfully evaded via this route accompanied by "Franco" and Denise Houget. (all of them incident-free passages). 

Pierre Etchegoyen (passeur)

Epoux de Jeanne Ithury d’Itxassou. Il est né à Espelette en 1921. Marchand de bestiaux à la maison Chodiéteya (à droite) à Espelette (ferme jouxtant celle des Aguerre), il est soldat de la classe 41 exempté de service militaire. Déjà passeur de français il fut recruté par son oncle Pierre Elhorga. C’est lui qui recommanda les frères Aguerre et Jean Elizondo pour monter la ligne de Larressore. Il déclare réceptioné « les colis » dans le bois de Larressore, puis les conduit jusqu’à la bergerie Mandochineko – Borda située près du « Pont du Diable » à Larressore.

Pierre Etchegoyen was born in Espelette in 1921 and married Jeanne Ithury of Itxassou. He was a cattle dealer at  Chodiéteya at Espelette - the adjacent farm to that of the Aguerre family. He was exempted from military service as he was in the class of '41. Already working as a passeur, he was recruited by his uncle Pierre Elhorga. It was on his recommendation that the Aguerre brothers and Jean Elizondo were signed up to support the "Larressore" route. He would meet "parcels" in the woods at Larressore and lead them from there on the short journey to the sheep barn "Mandochineko Borda" near the "Devil's Bridge" outside Larressore.  

Pierre (Piarres) Aguerre (passeur)

Né à la ferme Buruntxalinea (en dessous) à Espelette en Février 1916. Il épouse Marie Eyhérabide, née à Larressore en 1921. Après la guerre il est ouvrier à la tannerie Uhart à Bayonne au Chemin de Sabaltz. Refusant le travail obligatoire (Le S.T.O.), au service des allemands, s’occupant déjà de passage de la frontière pour des français, il échappe à l’arrestation. Contacté par Pierre Etchegoyen, il devient avec son frère Jean Baptiste « Battita », guide du réseau de Pierre Elhorga pour Jean François Nothomb, No 2 du réseau Comète. Son rapport indique la famille Mihura à Jauregiko Borda.

Pierre Aguerre was born at Buruntxalinea farm in Espelette in February 1916 and he subsequently married Marie Eyhérabide, born at Larressore in 1921. He worked at the tannery Uhart Bayonne Diagon Sabaltz. He refused to take part in compulsory labour service in Germany (Service du Travail Obligatoire - widely known as STO) and as he was already involved in cross-border activities, he managed to escape arrest. Contacted by Pierre Etchegoyen, he and his brother Jean Baptiste - "Battita" - both became guides for the network being set up by Pierre Elhorga for Jean François Nothomb ("Franco"). He recommended the family Mihura at Jauregiko Borda.   

Jean Baptiste (Battita) Aguerre (passeur)

Né à la ferme Buruntxalinea (à droite) à Espelette en septembre 1917. Il épouse Marie Louise Etchegaray, née à Espelette en 1921. Il est cultivateur à la ferme Lapitza, où vit désormais son fils Sauveur et sa famille. Refusant comme son frère « Piarres » d’effectuer le service de travail obligatoire des allemands (le S. T. O.) s’occupant lui aussi de passage de la frontière à des français il est arrêté le 2 Juin 1943. Il est emprisonné au Fort du Hâ à Bordeaux, avant sa déportation en Allemagne. Après avoir été torturé, il réussit à s’évader, grâce à la complicité d’un basque travaillant aux cuisines. De retour à Bayonne en train puis à pied jusqu’à chez lui à Espelette il est alors contacté par Pierre Etchégoyen et devient par le même circuit que son frère guide pour le réseau Comète.

Jean Baptiste Aguerre was born at Buruntxalinea farm, Espelette in September 1917. He married Marie Louise Etchegaray who was born in Espelette in 1921. Jean Baptiste farmed at the Lapitza farm where his son Sauveur and his family live to this day. Refusing, as did his brother "Piarres", to be sent to Germany for compulsory labour service (STO) and following his involvement in "cross border activities" he was arrested on 2nd June 1943. He was initially imprisoned at Fort du Hâ at Bordeaux prior to his deportation to Germany from where with the help of a Basque kitchen porter, he fortunately managed to escape - but not before he'd been tortured. He returned to Bayonne by train and walked from there to his home in Espelette. He was contacted by Pierre Etchegoyen and he joined the same circuit as his brother as a Comète guide.

Jean ELIZONDO (passeur)

Le fils de François et Eulalie Arotzasoua, domiciliés à Hasparren quartier Urcuray, il est né à Espelette en avril 1920, il est courtier en bestiaux à la maison «Dolako Borda» à Espelette, située près de la Tannerie Carriat. Il épouse Marie Arocena (née à Souraïde en septembre 1919) après la guerre. Pierre Elhorga le présente à Andrée De Jongh en fin ‘42 pour les 2 nouveau passages de Bidarray, Pierre Etchegoyen le recrutera avec les frères Aguerre.

Après Comète, il participa ensuite à l’action du bataillon Vernet-Bidal commandé par le capitaine Martinez du 1er au 22 Août 1944.

Jean Elizondo was born to François and Eulalie Arotzasoua in Espelette in April 1920. He worked as a cattle dealer at «Dolako Borda», Espelette near the Carriat tannery. He married Marie Arocena (born in Souraïde in September 1919) after the war. Pierre Elhorga introduced him to Andrée De Jongh in late '42 to develop two new crossings near Bidarray. Pierre Etchegoyen recruited him along with the Aguerre brothers. 

After Comète, he took part in the action of the Vernet-Bidal battalion under the command of Captain Martinez from 1-22 August 1944.

Martin (Mattin) Garat (convoyeur)

Boulanger à Larressore, derrière le fronton, le trajet depuis l’Auberge Larre étant effectué à vélo. Il était chargé de récupérer les vélos au « Pont du Diable ». Il les ramenait à Bayonne chez Henri Claverie, mécanicien à la rue Tour de Sault. Lui  était chargé lui de les entretenir, afin qu’ils puissent être ré-utilisé, via depuis la gare de Dax puis Anglet-Sutar et Larressore. Le rôle tenu par le milieu de la boulangerie, des minotiers en particulier la minoterie d’Ustaritz reste à définir. En effet, les messages qui arrivaient à l’auberge Larre, étaient bien cachés dans les pains que livraient Christiane Saldias, âgée à l’époque de 16 ans.

Martin Garat worked as a baker behind the fronton in Larressore. Martin's task was to recover the bicycles used by the evaders where they'd been left at the "Devil's Bridge" and return them to Henri Claverie, a mechanic in the rue Tour de Sault, Bayonne. Henri had to maintain them and make any essential repairs so that they could be safely re-used between Dax - Anglet Sutar and Anglet Sutar - Larressore. 

Those involved in the production and baking of bread seem to have played an important role in the Comète story but it's one that has yet to be documented. As nearly every village had its own bakers in those days, they were an important hub around which village life revolved. Someone at the flour millers at Ustaritz was active on Comète's behalf and, as has been described earlier, messages for the various networks would arrive with the flour and they would be baked into the bread for distribution far and wide. It's not yet clear who originated the messages. 

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Les passages par Larressore  - The Larressore crossings

Les passages se sont déroulés entre le Mercredi 22 Septembre 1943 et le Dimanche 9 Janvier 1944.

The following crossings took place between Wednesday, 22th September 1943 and Sunday, 9th January 1944:   

Auberge Larre Anglet-Sutar – Mandochineko Borda Larressore – Jauriko Borda à Urdax

La nuit du Mercredi, 22 Sept 1943
FS Roy A HODGE (RNZAF) - Opérateur radio, Short Stirling Mk 3, BF530, OJ-B
Fg Off Edward KINSELLA (RAF) - Opérateur radio et mitrailleur, Douglas A-20 Havoc MkIIIA, 42-32997, RH-?
2nd Lt Archibald L ROBERTSON (USAAF) - Co-pilote, Boeing B-17F, 42-30050, Judy-E
1st Lt William P MAHER (USAAF) - Navigateur, Boeing B-17F, 42-29635, VK-M, "Augerhead"
Sous Lt Philippe de LIEDERKERKE, (Belge) - Renseignement - Sabotage, Sûreté de l'Etat, Section T du SOE.  
La nuit du Vendredi, 24 Sept 1943
Sgt William G BAILEY (RAF) - Navigateur, Vickers Wellington HZ 355, AL-G
S/Sgt Beverly G GEYER (USAAF) - Mitrailleur flanc droit, Boeing B-17F,42-30389,QE-Z,«Dear Mom»
La nuit du Dimanche, 03 Oct 1943
S/Sgt Joseph M AQUINO (USAAF) - Mitrailleur arrière, Boeing B-17F, 42-30176, OE-P, «Assassin»
1st Lt Charles A BENNETT (USAAF) - Pilote, Boeing B-17F, 42-29559, OR-Q, «Stup ‘n Take It»
Sgt Kenneth F FAHNCKE (USAAF) - Mitrailleur arrière, Boeing B-17F-60-DL, 42-3435, N/A,  
Fl/Off William J HOOKER (USAAF) - Co-pilote, Boeing B-17G, 42-30202, Q-??
Sgt Joseph J WALTERS (USAAF) - Mitrailleur ventral, Boeing B-17, 42-3225, MS-V, "Chug-A-Lug-Lulu"
Celle du Jeudi, 14 Oct 1943
T/Sgt John F BUICE (USAAF) - Mitrailleur tourelle dorsale, Boeing B-17F, 42-3071, QE-?
Fg Off Norman T Fairfax (RAF) - Radio/mitrailleur (WOP/AG), Douglas Boston IIIA, BZ237, OM-?
FS Roderick McLEOD (RAF) - Navigateur, Douglas Boston IIIA, BZ 237, OM-?
FS Peter SMITH (RAF) - Navigateur, Avro Lancaster Mk 1, W4236, QR-K
La nuit du Dimanche 17 Oct 1943
Sgt James E RAINSFORD (RAF) - Navigateur, Avro Lancaster Mk 3, JA707, OF-T
Sgt Oscar RAMSDEN (RAF) - Avro Lancaster Mk 3, JA707, OF-T
Sgt Arthur William BEARD (RAF) - Navigateur, Handley Page Halifax B II, JD371, KN-O
Plt Off William PALMER  (RAF) - Mitrailleur arrière, Handley Page Halifax B II, JD371, KN-O
La nuit du Dimanche 24 Oct 1943
Sgt William CATLEY (RAF) - Radio/mitrailleur, Handley Page Halifax B II, JD371, KN-O
T/Sgt Mike A FLESZAR (USAAF) - Radio Op, Boeing B-17F-BO, 42-29725, PY-U, « Hi-Lo Jack »
Plt Off Robert KELLOW 617 Sqn (RAAF) - Opérateur radio, Avro Lancaster Mk 1, JB 144, KC-N Les Briseurs de barrages » en français)
Sgt Robert D MUIR (USAAF) - Mitrailleur flanc gauche, Boeing B-17F, 42-29725, « Hi-Lo Jack »
Celle du Jeudi,  04 Nov 1943
S/Sgt James L BERRY, (USAAF) - Mitrailleur de tourelle dorsale, Boeing B-17F-60-DL, 42-3435
2nd Lt Jackson T CLARY, (US) (RCAF) - Pilote, Handley Page Halifax Mk V, DK259, IP-L
Sgt John H DIX, (RAF) - Bombardier, Handley Page Halifax Mk II, JD 298, NP-N
S/Sgt Paul F SHIPE, (USAAF) - Mitrailleur dorsal, Boeing B-17F, 42-3227, GD-G.
La nuit du Mardi, 09 Nov 1943
T/Sgt Jarvis ALLEN, (USAAF) - Mitrailleur dorsal, Boeing B-17F, 42-2992, LG-R, « Dame Satan »
S/Sgt Thomas C SHAVER, (USAAF) - Mécanicien - mitrailleur tourelle dorsale, Boeing B-17F, 41-24591, KY-B, “Rigor Mortis”
Sgt William TODD, (RAF) - Opérateur radio, Vickers Wellington Mk III, X3966, EN-?
Mr Andre WENDELEN, (Belge) - Saboteur, Sûreté de l’Etat & SOE
Celle du Lundi, 15 Nov 1943
Sgt Reginald CORNELIUS, (RAF) - Co-pilote, Handley Page Halifax Mk II, JD 368, ZA-A
Sgt Raymond De PAPE, (RCAF) - Co-pilote, Handley Page Halifax Mk V, LK 925, SE-R
Michel LOSSEAU, (Bel) - Sûreté de l'Etat et SOE
S/Sgt Robert METLEN, USAAF. Mitrailleur ventral,Boeing B-17F,42-30372, MZ-P,“Shack Rabbit III
La nuit du Vendredi, 19 Nov 1943
2nd Lt William H BOOTH, (USAAF) - Navigateur, Boeing B-17F, 42-30035, XR-H, “Torchy”
Mr Henri NEUMAN “Jérome”, (SOE) - Saboteur.
Sgt Harold T SHEETS (USAAF) - Mitrailleur, Boeing B-17F-BO, 42-30372, MZ-P, “Shack Rabbit III
2nd Lt Ralph D SMITH (USAAF) - Co-pilote, Boeing B-17F, 42-30035, XR-H, “Torchy”
Sqn Ldr Walter F WALLINGTON (RAF) - Pilote, De Havilland Mosquito Mk VI, HX938
Celle du Mardi, 23 Nov 1943
T/Sgt John CONNELL, (USAAF) - Radio/mitrailleur, Martin B-26 Marauder, 41-31721, TQ-P, “Cactus Jack”
Plt Off Reginald P MANTLE, (RAF) - Mitrailleur, Handley Page Halifax II, LW 281, NF-W
FS Kenneth L RABSON, (RAF) - Dispatcher, Handley Page Halifax II, LW 281, NF-W
S/Sgt Douglas G WRIGHT, (USAAF) - Mitrailleur arrière, Boeing B-17G, 42-30163, BO-D
La nuit du Mardi, 24 Nov 1943
S/Sgt Lloyd E FRAZER, USAAF. Mécanicien/mitrailleur,Martin B-26,41-31684,FW-A, « Double Trouble »
FS John E GROUT, (RAF) - Radio, Handley Page Halifax II, LW 281, NF-W
Celle du Samedi, 04 Dec 1943
Flt Lt James L KENNEDY, (RCAF) - Pilote, Armstrong Whitworth Whitley Mk V, AD675, TY-E
Sgt Ronald C MORLEY, (RAF) - Opérateur radio, Avro Lancaster Mk III, JB121, PO-U
T/Sgt Harold L POPE, USAAF, Mécanicien/mitrailleur, Boeing B-17G, 42-30088, XR-E,"Squawkin’ Hawk II"
Fg Off George H WARD, (RAF) - Bombardier/navigateur, Handley Page Halifax II, LW281, NF-W
La nuit du Lundi, 06 Dec 1943
Fg Off Robert S Clements, (RCAF) - Co-pilote, Avro Lancaster, W4822, DX-P
Fg Off Edward J C JOHNSON, 617 Sqn (RAF) - Bombardier, Avro Lancaster Mk I, JB144, KC-N
2nd Lt Donald O MILLS, (USAAF) - Bombardier, Boeing B-17G, 42-3439, MZ-V
Sqn Ldr Cyril W PASSY, (RAF) - Pilote, Handley Page Halifax II, LW281, NF-W 
La nuit Samedi, 11 Dec 1943
FS John HARKINS, (RAF) - Pilote, Handley Page Halifax II, LK931, NA-W
T/Sgt Hank C JOHNSON,USAAF. Mécanicien/mitrailleur dorsal, Boeing B-17G, 42-30789, "Flak Suit"
WO Bronislaw MALINOWSKI, (RAF) (Polonais) - Pilote, Supermarine Spitfire Mk Vb, AA928, WX- ?
S/Sgt George WATT, USAAF. 2nd Mécanicien/mitrailleur, Boeing B-17G, 42-30789, « Flak Suit »
La nuit du Jeudi, 16 Dec 1943
1st Lt John K JUSTICE, (USAAF) - Pilote, Boeing B-17G, 42-3229, XR-A, "Pasadena Nena"
Georges Charles J H MARCHAND, (SOE) - Saboteur, Groupe G
Flt Lt Archibald A MELLOR, (RAF) - Pilote, De Havilland Mosquito Mk IV, DZ519, XD-U
2nd Lt Carl N SMITH, (USAAF) - Co-pilote, Boeing B17-F-BO, 42-2990, LG-R, "Dame Satan" 
2nd Lt Carl L SPICER, (USAAF) - Navigateur, Boeing B-17G, 42-30818, "Salvo Sal"
Nuit du Vendredi, 17 Dec 1943
Sgt Victor W DAVIES, (RAF) - Navigateur, Handley Page Halifax Mk II, JD368, ZA-A
Sgt Harold E NORRIS, (USAAF) - Mitrailleur arrière, Boeing B-17G, 42-37821, "Lil' Operator"
Sgt Clarence H WITHERIDGE, (RCAF) - Navigateur, Avro Lancaster, LM337, EA-V
Nuit du Lundi, 20 Dec 1943
T/Sgt John T ASHCRAFT, (USAAF) - Opérateur radio, Boeing B-17G, 42-3539, "Michigan Air Force".
T/Sgt Thomas E COMBS, USAAF. Mécanicien/mitrailleur, Boeing B-17F, 42-30035, "TORCHY"
Adrien MODERA (Belge) (Cousin des Houget)
T/Sgt Walter L HOUSE, (USAAF) - Opérateur radio, Boeing B-17G, 41-24507, JD-B, "Yankee Raider"
1st Lt William B WHITLOW, (USAAF) - Pilote, Boeing B-17G, 42-3539, "Michigan Air Force".
Nuit du Mardi, 28 Dec 1943
2nd Lt Thomas B APPLEWHITE Jr, (USAAF) - Bombardier, Boeing B-17F, 42-30795, "The Wild Hare". (His evasion report here)
S/Sgt Elton F KEVIL, (USAAF) - Mitrailleur de flanc gauche, Boeing B-17G, 42-37751, XK-P
Sgt Stanley MUNNS, (RAF) - Mitrailleur arrière, Handley Page Halifax Mk V/III, LK956, NA-S. His narrative here and here.
T/Sgt Thelma B WIGGINS, (USAAF) - Opérateur radio, Boeing B-17F, 42-29952, WF-J, "Sizzle"
Celle du Mardi, 04 Jan 1944
FS Charles J BILLOWS, (RAF) - Mitrailleur arrière, Avro Lancaster Mk III, JB367, OF-S
FS Donald K MACGILLIVRAY, (RCAF) - Bombardier, Handley Page Halifax MkII, LK956, NA-S
Plt Off Nicholas J MATICH, (RAAF) (NZ) - Pilote, Handley Page Halifax, HR907, TL-P
Flt Lt Albert P W PEPPER, (RAF) - Navigateur, Avro Lancaster Mk III, JB367, OF-S
Nuit du Jeudi, 06 Jan 1944
Flt Lt W Ian COVINGTON, (RAF) - Pilote, Avro Lancaster Mk III, JA716, OF-V
2nd Lt Robert G GILCHRIST, (USAAF) - Co-pilote, Boeing B-17F, 42-3317, QW-Y, "Spirit of 76"
2nd Lt Andrew G LINDSAY, (USAAF) - Co-pilote, Martin B-26 Marauder, 41-34971, RU-Q, "Pay Off"
2nd Lt Stanley ALUKONIS, (USAAF) - Co-pilote, Boeing B-17G, 42-37750, KY-M, "Mary T"
Nuit du Dimanche, 09 Jan 1944
Plt Off Frederick T WILLIAMS, (RAF) - Bombardier, Avro Lancaster Mk III, JB367, OF-S
2nd Lt Paul E GREGORY, (USAAF) - Bombardier, Boeing B-17F, 42-3317, QW-Y, "Spirit of 76"
S/Sgt Raymond NIELD, USAAF. Mitrailleur arrière, Boeing B-17G, 42-39840, IN-A, "The Lopin' Lobo"
1st Lt Robert E SHEEHAN, (USAAF) - Pilote, Republic P47D2-RE Thunderbolt, 42-7975, UN-I                                                                  
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SOURAïDE - DANTXARIA AVEC 10 PASSAGES

Passage par Souraïde – Dantxaria - Mikelen Borda et Quito Borda
Crossing via Souraïde - Dantxaria - Mikelen Borda et Quito Borda
                                   
Par la borne frontière (mugari) No 74 sur la Carte IGN.

Guides: Juanito Bidegain - Michel et Coche Mari Etcheveste 
                 
Mandochineko Borda, Larressore - autour de la Ferme Mendigaraya, Souraïde - Dantxaria - Mikelen Borda / Quito Borda - Ruisseau Lapitxuri - Station INRA Borne 74 - remonter Haizegueriko Erreka jusqu'à Juariko Borda

Via the frontier marker stone (mugari in Basque) N° 74 on the IGN map.

Guides: Juanito Bidegain - Michel and Coche Mari Etcheveste 

From Mandochineko Borda, past Mendigaraya farm, Souraïde; Dantxaria; Mikelen Borda / Quito Borda; then follow the stream Lapitxuri to the INRA station at border marker no 74, then follow the Haizegueriko stream upstream as far as Jauriko Borda.


Juanito Bidegain (passeur) de la Ferme Seme Enea à Bassussary

Juanito est un réfugié politique espagnol et il est cultivateur à la ferme Seme Enea de Bassussary sur la route de Cambo; il vit avec sa mère Raimonda Elizagoyen et ses 2 frères Léon et Martin.

Il est né à Vera de Bidasoa en Espagne en février 1900. Jean et Jeanne Elhorga, le fils et la fille de Pierre, ont comme consigne d’aller se réfugier chez lui s’ils voient des Allemands en rentrant chez eux à l’école.

Juanito Bidegain (smuggler) was born in Vera de Bidasoa in Spain in February 1900 and he was a Spanish political refugee. He farmed at Seme Enea, Bassussary on the road to Cambo (since demolished). He lived there with his mother Raimonda Elizagoyen and his two brothers Leon and Martin.

The Elhorga children - Jean and Jeanne - had a standing instruction from their parents to seek refuge with Juanito if, on returning home after school, they noticed any unusual activity around the schoolhouse.

Michel Etcheveste (passeur), Maison Mendigaraya à Souraïde

Maison Mendigaraya 
Né à Sare en juin 1914. En 1942, il s’occupe de faire passer lui aussi des français isolés. Il devint passeur de Juanito Bidegain du 12 décembre 1943 au 4 juin 1944. Lui et son frère José Mari utilisent la ferme de leurs parents à Souraïde. Sur instruction de Juanito Bidegain ils les emmènent le long du ruisseau « Lapitxuri » jusqu’à Mikelenborda - célèbre auberge aujourd’hui - puis à Quito Borda, maintenant un magasin de faience. Confirmé par le propriétaire de la venta (restaurant) Mikelenborda, il remontait le ruisseau Lapitxuri jusqu’à la borne 74 située près de la station actuelle de l’INRA. De là ils marchaient jusqu’à Juariko Borda en remontant le ruisseau Haizagerriko Erreka.

Mikelenborda
Michel Etcheveste (smuggler), Mendigaraya, Souraïde. He was born at Sare in June 1914. During 1942 he occasionally guided French people across the mountains. He joined forces with Juanito Bidegain from 12th December 1943 to 4th June 1944. Michel and his brother José Marie operated from their parents' farm at Souraïde. Following instructions from Juanito Bidegain, Michel and José Mari took their "parcels" along the banks of the "Lapitxuri" stream until they reached Mikelenborda - today a well known inn - and then from there to Quito Borda (now a pottery shop). Confirmed by the owner of the inn (venta/restaurant) Mikelenborda, they would continue to follow the stream as far as the frontier marker 74, located near the INRA station. From there they walked up to Juariko Borda by following the stream Haizagerriko Erreka.

Coche-Mari Etcheveste (passeur)

Quito Borda
Coche (José) Mari habitait près de Ainhoa et collaborait au réseau Comète avec son frère Michel. Ils ont obtenu un diplöme de reconnaissance de la part du Ministère de la Guerre Américain. Après la guerre immigrer aux Etats Unis étaient impossible (les quotas étaient atteinds). Par reconnaissance pour services exceptionnels rendus à la Nation, les Etats Unis favorisèrent  sa venue et son installation. Coche Mari y vécu toute sa vie avec sa femme et sa fille. Il y est décédé le 25 Juin 2011. 

Coche-Mari Etcheveste
Coche-Mari lived near Ainhoa during the German occupation and he worked with his brother Michel for the Comète Line. They were both given a certificate recognising their service by the US Defense Department and, after the war, despite the fact that the possibilities for emigration to the US were limited due to the quotas having been reached, on the strength of the exceptional services he had rendered to the US he received a visa that enabled him to live and work there in perpetuity. 

He spent the rest of his life in the US with his wife and daughter. He passed away there on 25th June 2011.

La nuit du Lundi 13 Dec 1943
T/Sgt John BURGIN, USAAF. Mécanicien/mitrailleur, Boeing B-17F, 42-5867, LN-O, "Alice from Dallas"
Fg Off James McP ELLIOTT, (RAF) - Bombardier – mitrailleur, Avro Lancaster, W4822, DX-P
2nd Lt John J MAIORCA, (USAAF) - Bombardier, Boeing B-17G, 42-30789, “Flak Suit” 
2nd Lt Raymond NUTTING, (USAAF) - Co-pilote, Boeing B-17F, 42-5867, LN-O, «Alice from Dallas»
La nuit du Mardi 21 Dec 1943
FS Kenneth GARVEY, (RAF) - Navigator, Avro Lancaster Mk III, JB121, PO-U
FS Thomas HESSELDEN, (RAF) - Mitrailleur dorsal, Avro Lancaster Mk III, JB367, OF-S   
La nuit du Jeudi 30 Dec 1943
1st Lt Dwight A FRY, (USAAF) - Pilote, Republic P47D Thunderbolt, 42-8513, LH-Y, "Eager Beaver"
Albert V GILLI (Sûreté de l'Etat) - Mitrailleur
Patrick LAMING (SOE) - Section NL
Fg Off Gerald LORNE (RAF) - Bombardier, Short Stirling Mk III, BK 650, HA-T
Plt Off Noel N PARKER, (RAF) - Pilote, Short Stirling, LJ442, JN-F  
La nuit du Lundi 10 Jan 1944
Fg Off Frank D HILL, (RAF) - Navigateur, Handley Page Halifax MkII, LW298, NP-L  
S/Sgt Gary HINOTE, USAAF.Mitrailleur, Boeing B-17F,42-3538,TS-W, "Ten Knights in A Bar Room"
2nd Lt Paul H McCONNELL, (USAAF) - Navigateur, Boeing B-17F, 42-29928, VP-W
S/Sgt Steve KRAWCZYNSKI, USAAF. Mitrailleur arrière, Boeing B-17G, 42-37750, KY-M, "Mary T"
Celle du  Jeudi 26 Feb 1944
Jean A de BLOMMAERT DE SOYE (Bel) - MI9 RUTLAND
Conrad LAFLEUR, (Canadian Army –> MI9) - Operateur radio
William LEMAÏTRE, (Sûreté de l'Etat et MI9) - Opérateur radio de la mission RUTLAND 
Jean OUDINOT,  "Célestin" (Fr) - Agent du Ministère de l'Information (Radio)
Aline DUMON(T) « Michou », (Bel) - Comète guide
La nuit du  Samedi 22 Avril 1944
Alphonse A ESCRINIER, (Bel) - Sûreté de l'Etat
T/Sgt William MATTSON, USAAF. Mécanicien/mitrailleur,Consolidated B-24 Liberator,42-7484,GC-L,"Sally Ann"
FS Leslie C MORRISON, (RAAF) - Pilote, Avro Lancaster Mk II, DS704, EQ-W, "Willie"
Celle du  Mercredi, 3 Mai 1944                                                 
S/Sgt Albert BREWER, USAAF. Mitrailleur arrière, Boeing B-17F, 42-29768, SO-X, "Winsome Winn II"
S/Sgt Henry J DZWONKOWSKI, (USAAF) - 2e radio et mitrailleur ventral, Consolidated B-24H, 42-7544, C, “Seed Of Satan II”
1st Lt Benjamin T MARTIN, (USAAF) - Pilote, Republic P47D Thunderbolt, 42-8610, OS-Q,
"Ready for Action" 
2nd Lt Robert F WERNERSBACH, (USAAF) - Bombardier, Boeing B-17F, 42-3540, MS-N, "Bacta-th'-Sac" 
S/Sgt William E WOLFF, (USAAF) - Mécanicien et mitrailleur dorsal, Boeing B-17F, 42-39795, PU-E, "Women's Home Companion"  
La nuit du Lundi, 8 Mai 1944
T/Sgt Raymond P REEVES, (USAAF) Photographe, Consolidated B-24 Liberator, 42-7635,
"Ram-It-Dam' It"
1st Lt Abraham TEITEL, (USAAF) - Bombardier, Consolidated B-24 Liberator, 42-7501
Celle du Vendredi 26 Mai 1944
2nd Lt Nelson CAMPBELL, (USAAF) - Bombardier, Boeing B-17F, 42-39795, PU-E, "Women's Home Companion"  
Fg Off William A JACKS, (RAF) - Mitrailleur arrière, Handley Page Halifax Mk V, LK710, KN-S
S/Sgt Claude R LESLIE, (USAAF) - Mitrailleur ventral, Boeing B-17F, 42-30033, SO-G, "Little America"
2nd Lt Julius D MILLER, (USAAF) - Co-pilote, Boeing B17, 42-31430
1st Lt Meyles A SHEPPARD, (USAAF) - Navigateur, Boeing B-17F, 42-31040, FO-A, "Duffy's Tavern"
La nuit du Dimanche 4 June 1944
Plt Off Leonard A BARNES, (RAF) - Pilote, Avro Lancaster Mk.II, ND530, LE-P
2nd Lt Jack D CORNETT, (USAAF) - Pilote, Republic P47D Thunderbolt, 42-75219, E2-G
Sgt Ronald T EMENY, (RAF) - Mitrailleur dorsal, Avro Lancaster Mk.II, ND556, EM-F
Lt Col Thomas H HUBBARD, (USAAF) - Pilote, Republic P47D Thunderbolt, 42-7944, WR-P, "Speed / Lil'Jo" 
Maj Donald K WILLIS, (USAAF) - Pilote, Lockheed P-38 Lightning, 42-68077, KI-X
Details of this epic journey here.
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SARE AVEC 3 PASSAGES

Passage de Sare

3 passages pour 7 personnes sur l’ordre de Michael Cresswell, Consul Britannique à Madrid:

par Lucie Dufau de la ferme < Angoinea > de Sare
                                           
Lucie Dufau
Maison Dufau - "Angoinea"
In mid '44, Michael Cresswell from the British Embassy at Madrid requested that 7 "Comète" people should be evacuated spread over 3 crossings and these passages were to be undertaken from Lucie Dufau's farm "Angoinea" at Sare for the following:

Le 6 Juin 1944
Evacuation de Mme De Greef, Frédéric et Janine. 
Evacuation of Mrs De Greef, Frédéric and Janine.

Le 6 Juillet 1944
Evacuation des enfants de Charles Morelle et de Germaine Joly  
Chantal Morelle (11 ans) et Renée Morelle (6½ ans)    

Evacuation of Charles Morelle's children 
Chantal Morelle (11 yrs old) and Renée Morelle (6½ years old)    
                                                                 
Le 13 Juillet 1944
Départ definitif en Angleterre / Definitive departure to England
Marcel ROGER, Pierre ROBERT

Passage de Sare

Guide: Lucie Dufau et son mari occasionellement. 
Guide: Lucie Dufau, helped occasionally by her husband. 

De Maison Angoinea, Sare - Col de Lizarrieta - à Vera de Bidasoa
From Maison Angoinea, Sare - Col de Lizarrieta - to Vera de Bidasoa


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Mosaïque de photos des évadés qui ont utilisés les routes intérieures du Pays Basque. 

This composite image of all the evaders who used the inland routes provides a graphic illustration of the numbers involved. 

La plupart des évadés étaient des équipages de bombardiers Alliés avec quelques pilotes de chasse et des civils qui ont participé à des opérations de toutes sortes. Comme sur les photos ci-dessus et dans cette vidéo, s'ils n'ont plus leurs tenues d'aviateurs, ils sont habillés par les membres du réseau Comète. Ceci, afin de pouvoir réaliser des faux papiers qui leurs permettront de pouvoir "se fondre" dans la population.

These were the evaders: they were predominantly Allied bomber aircrews together with a sprinkling of fighter pilots and civilian agents of various kinds. The vast majority of the photographs are the actual ones used by the evaders on their false papers wearing their civilian clothes - all supplied by Comète. 

Photos and details of each evader thanks to Ligne Comète Line Remembrance and EvasionComete
Thanks to The Guernsey Press for the photo of Flt Lt W Ian Covington RAF

Sunday, 5 January 2014

3. Les aviateurs / The aircrew

On ne peut parler de l’histoire du réseau Comète sans mentionner qu’avant tout il s’agit d’une histoire humaine, glorieuse et source d’inspiration, racontant comment des gens ordinaires se sont révélés en temps de guerre capables d’accomplir des taches extraordinaires armés simplement de leur seul courage désintéressé. Dans toute discussion des opérations de Comète pendant la deuxième guerre mondiale le facteur humain doit occuper une place prépondérante.

The Comète network is above all else a human story - about how ordinary people in wartime proved capable of some extraordinary achievements, armed with no resources other than their own courage. In any discussion of Comète's operations in WWII, the human element must take centre stage.

Du coté Nazi, les services de sécurité du 3ème Reich s’étaient développés et avaient affiné leurs pratiques depuis 1933. Par contraste, ceux qui s’étaient portés volontaires pour servir Comète pendant l’occupation, étaient, à part une ou deux exceptions, des amateurs sans formation. Quant aux aviateurs, ils avaient été formés pendant deux ans, mais on peut douter qu’on leur ait enseigné les techniques d’évasion dans un pays occupé.

On the Nazi side, the security services of the Third Reich had been developing and refining their practices since 1933. In contrast, those who stepped forward and volunteered to serve Comète during the occupation were completely untrained. As for the aircrew, they'd undergone flying training which lasted up to 2 years. However, it is doubtful whether serious attention had  been given to training in escape and evasion techniques in an occupied country.

Dans cette partie nous nous concentrerons sur les aviateurs : quels hommes étaient-ils et de quels pays venaient-ils?

In this section, we'll look at the Allied aircrews: what kind of men were they and where did they come from?
 
En plus des aviateurs de la RAF britannique, un extraordinaire mélange d’autres nationalités du monde volait avec l’aviation de bombardement britannique, comme des Africains du sud, Américains, Australiens, Belges, Canadiens, Français, Jamaïquains, Néo-Zélandais, Polonais, Rhodésiens, Tchèques et autres. Certains ont servi dans des équipages mixtes, d’autres ont formé leur propre équipage.

In addition to the British, an extraordinary mix of other nationalities world flew with RAF Bomber Command, including Americans, Australians, Belgians, Canadians, Czechs, French, Jamaicans, New Zealanders, Poles, Rhodesians, South Africans and others. Some served in mixed squadrons, some formed their own squadrons.

Si on se demande quelle sorte d’homme ils étaient, il faut se reporter en arrière et nous souvenir qu’au début des hostilités, très peu d’aviateurs étaient déjà allés à l’étranger. Parmi les anglophones bien peu ne possédaient qu’une connaissance très scolaire du français, sans parler des autres langues européennes. Ils étaient également très jeunes, la majorité d’entre eux autour de 20 ans et un homme de 25 ans aurait été considéré comme un grand-père. Finalement un grand nombre d’entre eux étaient des débutants. Il ne faut pas oublier que dès qu’ils avaient fini leur formation ils intégraient un équipage et se trouvaient lancés dans l’impitoyable champ des opérations.

Pont Saint-Esprit, Bayonne
Nerveux - nervous?
In answer to the question what they were like, we have to cast our minds back to those years and remind ourselves that, at the outbreak of hostilities, very few of the aircrew would have travelled abroad. Of the English speakers, few would have had much more than a smattering of schoolboy French at best, let alone any of the other European languages. They were also very young - the majority being in their late teens and early twenties - and a 25 year old would be referred to as "Grandpa". Finally, many were very new to aviation. It must be remembered that as soon as they finished training they were crewed up and thrown into the pitiless cauldron of operations.

Le réseau Comète seul n’aurait eu qu’une utilité très limitée sans les aviateurs évadés et de même sans Comète il aurait été extrêmement risqué pour les aviateurs évadés de se déplacer sans être repérés dans les territoires occupés. Malgré les qualités de débrouillardise inhérente de tout aviateur on peut douter que n’importe le quel de ceux dont l’avion avait été abattu au-dessus du nord de la France, la Belgique et le Pays-Bas, aurait été capable de regagner par leurs propres moyens le Pays Basque, de franchir les Pyrénées et de prendre contact avec les autorités du consulat britannique en Espagne sans l'aide de l'organisation de Comète qui leur apportèrent nourriture, lodgement et leur fournirent de faux papiers.

The Comète network on its own would have been of limited utility without the evading aircrews and equally, without Comète, it would have been extremely hazardous for evading aircrews to move undetected through occupied countries. Despite the resourceful qualities inherent in the aircrew mentality, it is questionable whether many of those shot down over northern France and the Low Countries would have been able to find their own way down to the Pays Basque, cross the Pyrenees and make contact with British diplomatic staff in Spain without being fed, clothed, accommodated, issued with forged papers and guided by the Comète organisation.

Cette photo composite est formée de celles des aviateurs qui ont réussi à retourner au Royaume Uni grâce à Comète et cela représente à peu près la moitié du nombre total de ceux qui réussirent à regagner leur pays. Cela est la preuve vivante du succès de Comète qui réalisa le but initial d’Andrée De Jongh. Ces hommes et tant d’autres militaires et civils ont une immense dette de reconnaissance envers ces courageux bénévoles de Comète car beaucoup d’entre eux ont enduré l’incarcération - et pire.
This composite image is made up of aircrew who were successful in returning to the UK thanks to Comète - and it represents around half of their total number. This provides a graphic illustration of just how successful Comète was in achieving Andrée De Jongh's original aim. These men and many others - military and civilian alike - owe an immense debt of gratitude to those gallant Comète helpers, many of whom were to endure incarceration - and worse.  


Photo Credit: Brigitte d'Oultremont, Président, Comète Kinship 

Le simple énoncé des faits est révélateur. Les aviateurs de l’aviation de bombardement de la RAF ont subi un niveau de pertes élevé: 55,573 tués sur un total de 125,000 engagés (44% de tués), 8,403 autres furent blessés au combat et 9,838 furent faits prisonniers de guerre. La 8ème Air Force (USAAF) a subi plus de 47,000 pertes dont 26,000 morts.

The bare facts are chilling and are simply told. Aircrew assigned to RAF Bomber Command suffered an extremely high casualty rate: 55,573 killed out of a total of 125,000 aircrew (a 44% death rate), a further 8,403 were wounded in action and 9,838 became prisoners of war. The USAAF 8th Air Force suffered more than 47,000 casualties, with more than 26,000 dead. 

The vital task of bombing Germany fell to RAF aircrews with an average age of just 22 - they faced some of the most terrifying combat conditions of WWII. Bomber Command was the only arm of the British forces to continually attack the German homeland throughout the war. The price was high. For every 100 bomber aircrew:

51 were killed on operations 
9 were killed on active service 
3 were seriously injured 
12 were taken prisoner of war 
1 was shot down and evaded capture
.. only 24 would survive
(Photo credit: Bomber Command Museum of Canada)
Le lien entre les membres d’équipage de bombardier était très fort et leur état d’esprit se reflète sur cette photo. C’est celle de l’équipage de l’escadrille du Lancaster numéro 44 et elle a été prise le 29 janvier 1944 à leur retour de leur 30ème opération (finissant ainsi leur “tour”) et leur 9ème sortie sur la cible la plus dangereuse de toutes: Berlin. L’avion repartit pour Berlin la nuit suivante avec un autre équipage mais s’écrasa lors d’un atterrissage forcé. Tous ceux qui étaient à bord périrent. La durée opérationnelle de cet avion (ND514) fut de 9 jours.

The bond between the members of a bomber crew was intense and one can sense their spirit in this photograph. It was taken on 29 January, 1944 of a No. 44 Squadron Lancaster crew. They had just returned from their thirtieth operation (thus completing their "tour") and their ninth trip to the most dangerous target of all: Berlin. The aircraft was flown to Berlin by another crew the following night but was destroyed while attempting a crash landing. All aboard were killed. The operational life of this aircraft (ND514) was just nine days. Here's an actual recording made in flight by BBC war correspondent Wynford Vaughan-Thomas during a Lancaster raid to the "Big City" (as Berlin was known) on 3rd September 1943.


Il n’existe qu’un seul film en couleur - "Night bombers" - dépeignant la vie sur la ligne de front d’une base d’aviation de bombardement de la RAF et il a été réalisé par le Group Captain Iliffe Cozens, commandant de la base de la RAF de Hemswell (22 km au nord de Lincoln). C’était un photographe amateur passionné et son film est un document unique des bombardements de nuit en Allemagne pendant la 2ème guerre mondiale.

There is only one solitary colour film - "Night bombers" - in existence that portrays life on a front line RAF Bomber Command station and it was filmed by Group Captain Iliffe Cozens, station commander of RAF Hemswell (14 miles north of Lincoln). He was a keen amateur photographer and his film stands as a unique record of the nightly air raids made on Germany during World War II. 

Il n’y a pas d’acteurs. Les évènements montrés racontent ce qui s’est vraiment passé. Le film contient de rares séquences en couleur du groupe No.1 de la Royal Air Force, avec des bombardiers Avro Lancaster, en action pendant l’hiver 1943. A cette époque là, l’aviation de bombardement de la RAF effectuait des bombardements aériens presque tous les soirs au coeur de l’Allemagne.
There are no actors – the events shown are the real thing as they happened. The film contains rare colour footage from No. 1 Group, Royal Air Force, operating Avro Lancaster bombers, in action, during the winter of 1943. At that time, RAF Bomber Command was sending massive raids almost every night into the heart of Germany.

C’est l’histoire de l’un de ces bombardements, une attaque sur Berlin, la cible probablement la mieux défendue de toutes et requérant le plus grand courage des aviateurs. Des milliers d’hommes périrent ou furent blessés pendant les longues, froides et extrêmement dangereuses missions au-dessus de l’Allemagne du nord suivies d’un atterrissage difficile en Angleterre par temps d’hiver. On peut imaginer la terreur qu’ils éprouvaient la plus part du temps, mais aucune trace de doute ou d’anxiété sur ces visages de courage dans le film de  Iliffe Cozens. Bien que certaines scènes aient du être recrées pour des raisons techniques, ne vous y trompez pas, le raid aérien est réel.
This is the story of one of them, an attack on Berlin, probably the most heavily defended target of them all and one which made terrible demands on the courage of the aircrew. On the long, cold and desperately dangerous missions over northern Germany and back to a difficult landing in a wintry England, thousands of men died or were wounded. One must imagine that they were terrified much of the time, but there is very little sign of doubt or anxiety on the brave faces in Iliffe Cozens' film. Although certain scenes had to be re-created for technical reasons, make no mistake, the raid is a real one.

Il révèle des faits qui donnent à réfléchir, comme la durée de vie moyenne d’un bombardier Lancaster en opération qui était seulement de 40 heures de vol.       

He reveals some sobering facts - such as the average life expectancy of a Lancaster bomber in operations was only 40 flying hours. 
 
Le film moderne de la "Memphis Belle" est bien connue - mais voici 1943 documentaire original réalisé par William Wyler. Le "Memphis Belle" était un Boeing B-17F Flying Fortress, le premier bombardier américain et l'équipage de remplir vingt-cinq missions en territoire ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il met en évidence une mission à Wilhelmshaven: tâches de l'équipage au sol, l'équipage briefing, et le plan détaillé de raids coordonnés destinés à tromper les attaques ennemies, pare-balles et des chasseurs. Après la Memphis Belle retourne, l'équipage reçoit le Distinguished Flying Cross et sont visités par de nombreux dignitaires. A propos de "Dame Satan" qui apparaît à 07:50 - ce B-17 a été abattu à seulement 3 mois plus tard, le 17 Août '43 et certains membres de l'équipage a réussi à échapper à succès avec l'aide de Comète.  
The modern-day film of the "Memphis Belle" is well known - but here is the original 1943 documentary directed by William Wyler. The "Memphis Belle" was a Boeing B-17F Flying Fortress, the first American bomber and crew to complete twenty-five missions over enemy territory in World War II. It highlights a mission to Wilhelmshaven filmed on 15th May '43: ground crew duties, flight crew briefing, and the elaborate plan of coordinated raids intended to fool the enemy, flak and fighter attacks. After the Memphis Belle returns, the crew is awarded the Distinguished Flying Cross and are visited by many dignitaries. Note "Dame Satan" that appears at 07:50 - this B-17 was shot down just 3 months later on 17th August '43 and some crew members managed to evade successfully with Comète's help.


Tels étaient les hommes qui partis envol, avaient affronté des bombardements périlleux avant que leur avion ne soit abattu - et y avaient survécu. Maintenant il fallait faire face à une nouvelle mais différente bataille pour sauver leur vie: une bataille pour laquelle ils n’avaient pas reçu de formation et pour laquelle il n’y avait pas de règles. C’était un nouveau défi qui ferait appel à toute leur force intérieure, à toutes leurs ressources et leur intelligence. Avec l’aide de tous les courageux bénévoles de Comète, et des guides, ils survivraient à cette nouvelle épreuve.

These, then, were the men who had flown and survived hazardous bombing sorties until they'd been shot down - and survived. Now though they were entering a new and very different battle for survival: one for which they had not been trained and one for which there were no rules. This was a new kind of challenge that would demand all of their inner strength, resourcefulness and wits. Helped by the many courageous Comète volunteers and guides they would survive this too.