Sunday 4 February 2024

58. Notre BD - our BD

Le 51e Festival international de la bande dessinée s'est tenu à Angoulême du 25 au 28 janvier 2024 et cette année, notre propre Bande Dessinée (BD) était à l'honneur. Notre association était représentée par "Marko" (storyboard), Jean-Yves Le Naour (scénariste), Dominique Aguerre (président des "Amis de la Ligne Comète") et sa fille Argitxu.

The 51st annual International Comics Festival was held at Angoulême from 25th-28th January 2024 and this year our very own Bande Dessinée (BD) was featured. Our association was represented by "Marko" (storyboard), Jean-Yves Le Naour (scenarist), Dominique Aguerre (president of "Friends of the Comète Line") and his daughter Argitxu

Les deux premières photos prises au musée de la Résistance et de la Déportation d’Angoulême.

The first two photos were taken at the Museum of the Resistance and Deportation, Angouleme.  


"Marko", Dominique, Argitxu & Jean-Yves 



Voici "Marko" et Jean-Yves interviewés à Angoulême:

Here are "Marko" and Jean-Yves being interviewed at Angouleme:

Notre chère Christiane Saldias avait alors 15 ans et elle raconte ici l'histoire de Comète aux jeunes. Invitée par le collège Endarra, Christiane Saldias, 95 ans, est allée face à des collégiens de 3e, ce 2 février, pour parler du Réseau Comète dont Anglet fut une étape essentielle vers la liberté pour de nombreux aviateurs alliés durant la Seconde Guerre mondiale

« Je m’appelle Christiane Saldias. J’ai 95 ans. Je ne suis ni professeure, ni journaliste. Je ne peux vous parler que de ce que j’ai vécu. » Micro en main, ce vendredi 2 février, la nonagénaire s’adresse avec une voix assurée à trois classes de 3ᵉ du collège Endarra. Elle a été invitée par leur professeur d’histoire, Benjamin Aupée et par Lucille Labonne, documentaliste de l’établissement, pour venir parler aux élèves du réseau de résistance Comète.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Anglet a constitué une place stratégique pour acheminer vers l’Angleterre des aviateurs alliés tombés au-dessus de la Belgique, en passant par l’Espagne. Le réseau est né en Belgique et s’est développé à travers la France. Le Pays basque, et particulièrement Anglet, ont constitué une étape essentielle, pour préparer le passage de la frontière vers l’Espagne.
Our dear Christiane Saldias was 15 at the time and and here she is telling the story of Comète to young people. Invited by the Endarra college, Christiane Saldias, 95 years old, went to face 3rd grade students, this February 2, to talk about the Comète Network, of which Anglet was an essential step towards freedom for many allied airmen during the Second World War

"My name is Christiane Saldias. I am 95 years old. I am neither a professor nor a journalist. I can only tell you about what I experienced." Microphone in hand, this Friday, February 2, the nonagenarian speaks with a confident voice to three 3rd grade classes at Endarra college. She was invited by their history teacher, Benjamin Aupée, and by Lucille Labonne, the establishment's librarian, to come and speak to the students about the Comète resistance network.

During the Second World War, Anglet was a strategic location for transporting Allied airmen who were shot down over Belgium to England, via Spain. The network was born in Belgium and developed across France. The Basque Country, and particularly Anglet, constituted an essential step in preparing for the border crossing to Spain.

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Nous avons de nouveaux projets passionnants en cours et nous vous tiendrons au courant ici de leurs progrès.

We have some exciting new projects in being and we'll keep you up to date here with their progress.  


2 comments:

Anonymous said...

Bonjour
Je viens de lire la BD emprunte à la médiathèque de Lespignan (34)
Bravo pour ce travail de mémoire si important
Guillaume

Dominique Aguerre said...

Merci beaucoup Guillaume.. c'est une histoire de courage magnifique mais peu connue de la Seconde Guerre mondiale et elle mérite un public plus large. Ceux qui se sont portés volontaires pendant les jours sombres de la guerre pour apporter leur aide l’ont fait en sachant qu’ils ne pouvaient s’attendre à opérer en moyenne que 6 à 8 mois avant d’être arrêtés – avec tout ce que cela signifiait.
Contrairement aux aviateurs qu'ils ont aidés, les Allemands ont décrété que les dispositions de la Convention de Genève ne s'appliquaient pas à ces volontaires et ainsi eux - et leurs familles - ont été exposés à toutes les rigueurs médiévales des services de sécurité allemands.
Ils étaient les plus courageux des courageux.